
Selon le président Ali Bongo Ondimba, « La démocratie gabonaise gagnerait à avoir une opposition structurée et constructive », a-t-il déclaré dans une interview accordée à Jeune Afrique. Pour lui, les objectifs doivent aller dans le sens du bien-être du pays. Au lieu de critiquer, il propose que l’opposition fasse des « contre-propositions » dans l’intérêt du pays.
Il était opportun pour le chef de l’Etat de rappeler lors de son interview que « Certains, qui donnent aujourd’hui des leçons à tout propos, ont été longuement aux affaires et ont occupé de très hautes fonctions ». Il n’a d’ailleurs pas manqué d’ajouter que « La critique est aisée, l’art est difficile ».
Pour lui, diriger le pays est une grande responsabilité, les décisions doivent être mûries avant d’être prises pour le bien de la population. « La politique n’est pas qu’un jeu de pouvoir. C’est avoir entre ses mains le destin de centaines de milliers de femmes et d’hommes. Il faut donc être responsable et savoir faire passer les intérêts de son pays avant tout », a-t-il ajouté.