
Le groupe français de Bâtiment et travaux publics (BTP) français Colas a accepté de revoir à la baisse le coût de la rénovation de la seule voie d’accès à Libreville. Le coût initial du projet avait néanmoins été vivement contesté par les autorités gabonaises. Il s’agit d’une décision qui fait suite à la publication de l’enquête menée par la Banque mondiale sur les activités du groupe à Madagascar.
Colas a accepté de revoir son offre. Il a proposé aux autorités gabonaises de bitumer le chantier PK5-PK12 pour le prix initialement fixé. C’est soit 9,5 kilomètres de route supplémentaires. L’exécution de ces travaux est estimée à plus de 10 milliards FCFA.
Ce chantier que dirige Colas depuis 2016 est d’un importance capitale. Il a un impact direct et immédiat sur la vie des habitants de la capitale gabonaise. Ce tronçon est la seule voie d’accès directe à Libreville par voie terrestre.