Gabon : les mairies asphyxient les taximen malgré le contexte économique

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Alors que le secteur du transport en commun, très touché par la crise économique liée à la Covid-19, tente de sortir de la tête de l’eau malgré les mesures de riposte toujours en vigueur, les municipalités, à travers leurs taxes, tirent vers le fond les acteurs de ce secteur.

Depuis ce lundi 20 août, le secteur du transport en commun tourne au ralenti et pour cause, l’immobilisation par la mairie des taxis qui ne se sont pas acquittés du paiement de leurs taxes municipales ; ne tenant pas compte de la crise économique dû à la covid-19 qui a fortement frappé ce secteur. Conséquence de cette opération, de longue file d’attente des personnes désireuses de se rendre à leurs occupations quotidiennes.

Face aux difficultés que rencontrent les taximen avec l’arrêt, pendant un certains temps de leurs activités (confinement du grand Libreville), et les restrictions gouvernementales pour lutter contre la propagation du covid-19, on se peut se demander si la période est opportun pour un arraisonnement des taxis. Si on part du fait que l’activité des transports en commun viennent de reprendre, le nombre de passagers réduit, les horaires de travail revues à la baisse avec le couvre-feu, on pourrait estimer que les taxes surélevées de la mairie aurait pu être suspendues pour une certaines périodes ou revues à la baisse. 

Les chauffeurs de taxi sont sommés de payer les vignettes des portières, plus de 500.000 francs, pour reprendre la route. Un montant en cette période de crise qui sonne comme un chaos pour ceux qui essaient de sortir la tête de l’eau.

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