
La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) pourrait désormais être sanctionnée en cas de coupures d’eau ou d’électricité. Une convention d’une durée de 20ans vient d’être signée entre l’Etat gabonais et ladite société. Elle prévoit des sanctions en cas de coupures d’eau ou d’électricité. Une façon pour les autorités gabonaises de protéger les consommateurs des abus de cette société et pour s’assurer de l’efficacité des offres de services.
En cas de coupure d’eau et d’électricité, la SEEG pourrait désormais écoper de sanctions de la part de l’Agence de régulation du secteur de l’eau potable et de l’énergie électrique (ARSEE) et de l’État. “Lorsque surviendront des interruptions de service la convention prévoit qu’il peut y avoir désormais des amendes infligées par le gouvernement et le régulateur. Ceci quand il sera démontré que c’est du fait de la SEEG, soit de son outil de production, soit de sa distribution. Puis sur des éléments qu’elle aurait pû anticiper”, a expliqué Alain-Claude Bilie-By-Nze. Ce dernier est le ministre gabonais d’Etat en charge de l’Énergie et des ressources Hydrauliques sur Gabon 1ère.
Le contrôle de l’action de la SEEG s’imposait depuis des années comme une nécessité. Ceci dans un contexte où l’offre de service est décriée par les consommateurs, en raison des coupures d’eau et d’électricité à répétition. Pour la première fois, comme une réponse à cette nécessité, les associations des consommateurs ont été impliquées à l’élaboration du règlement de service de cette société. C’est la preuve que l’Etat veut amener la société à optimiser son offre de service.