
Le maire de la commune de Libreville a tenu une réunion avec le ministre de l’intérieur le 8 février. À l’issue de leur rencontre, le maire a publié une note interdisant la vente de vêtement d’occasion sur les marchés, dans les rues et aux carrefours de la ville de Libreville. Cette nouvelle mesure s’accompagne de sanctions à l’encontre de ceux qui ne la respecteront pas.
Cette décision intervient dans le sillage de la progression de la pandémie de Covid-19 et en accord avec les récentes mesures prises par le gouvernement. Selon le maire de la commune de Libreville, Eugène Mba, « le non-respect de cette mesure d’interdiction expose les contrevenants à des sanctions administratives et pénales prévues par les textes en vigueurs ». Des missions de contrôle et de vérification de l’application de cette nouvelle mesure seront déployées par les brigades constituées.
Toutefois, cette mesure affectera les activités des opérateurs économiques du secteur dans la capitale. Selon Cynthia, commerçante de friperie, c’est « tout un business qui s’effondre et il n’y a aucune mesure d’accompagnement ». Pour elle, il n’a pas été prouvé dans le pays que la friperie a été une source de contamination du Covid-19.
Au 8 février 2021, les données du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus au Gabon (Copil) ont révélé 727 cas actifs, 11038 guérisons et 71 décès dans le pays.