L’activité minière du Gabon pourrait croître de 6,9 % en 2022

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L’activité minière du Gabon pourrait croître de 6,9 % en 2022. Cela est dû au renforcement de la production de 4 principaux gisements. Il s’agit des gisements de MoandaNdjoléOkondja et Franceville. Les prévisions émanent du tableau de bord de l’économie gabonaise.

Les gisements de manganèse de Biniomi près de Franceville et de Lebaye à Okondja sont opérés par Nouvelle Gabon Mining. Le gisement de Lebaye à Okondja est entré officiellement en exploitation en 2020. Les réserves de ce site sont estimées à plusieurs millions de tonnes. La production est estimée à un million de tonnes par an. Pour sa part, le gisement de Moanda est exploité par la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale du français Eramet. Celui de Ndjolé dans le Moyen-Ogooué est exploité par la Compagnie industrielle et commerciale des mines de Huazhou (Cicmhz).

En attendant 2022, le renforcement de la production de ces gisements devrait faire progresser la production nationale de minerais, puis celle du manganèse de 18,6 % en 2021 pour atteindre 10,05 millions de tonnes. Les exportations se situeraient à 9,2 millions de tonnes selon les prévisions du tableau de bord de l’économie gabonaise. Parallèlement, les cours du minerai de manganèse devraient s’améliorer de 0,5 % en 2021. Cette avancée serait soutenue par le redressement de la demande en acier au carbone, notamment en Chine. 

La politique minière dans le pays reste marquée par la signature d’un contrat d’exploitation et de partage de production. C’était entre l’État gabonais et la compagnie indienne, Coalsale Group, en janvier 2020. Il s’agit de la première signature d’un contrat minier depuis la promulgation en juin 2019 d’un nouveau code. Celui-ci vise l’augmentation des bénéfices de l’État tout en réduisant certaines taxes. Le Gabon table sur une production de 11,6 millions de tonnes à l’horizon 2024.

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