
L’Agence nationale de la promotion des investissements du Gabon (ANPI-Gabon) a signé hier un accord en Arabie Saoudite. La convention de partenariat a été établie avec la Fédération des Chambres de commerce d’Arabie Saoudite. Le document matérialise l’ambition même du Forum International sur les investissements organisé par l’Arabie Saoudite. Il a été signé par le DG de l’Anpi, Ghislain Moanza Mboma et le président de la fédération saoudienne, Ajlan Abdulaziz Al Ajlan.
« Le Chef de l’Etat lors de son intervention au Forum a invité les saoudiens à venir investir au Gabon. Pour passer à la phase concrète de cette invitation, il fallait maintenant construire les ponts. Un de ces ponts, c’est cet accord qui vient d’être signé. Il va établir la relation dorénavant entre le secteur privé saoudien et secteur privé gabonais. Ceci à travers l’Agence nationale de promotion des investissements« , a déclaré Ghislain Moandza Mboma, Dg de l’Anpi.
Ce partenariat va permettre au secteur privé gabonais de s’ouvrir à d’autres opportunités d’investissements avec des entreprises de fortes expériences. « Très heureux d’avoir procédé à la signature de cet accord entre la chambre de commerce d’Arabie Saoudite et l’Anpi du Gabon. Nous avons échangé sur plusieurs points avec son directeur. Nous sommes convaincus que les hommes d’affaires saoudiens iront investir au Gabon. Ceci dans les multiples domaines d’activités présentés. C’est un facteur d’encouragement pour les hommes d’affaires saoudien« , a indiqué Ajlan Abdulaziz Al Ajlan, président de la fédération saoudienne des chambres de commerce.
Le Gabon est lancé à travers le Plan d’accélération de la transformation (PAT) dans la relance de ses activités économiques. Celles-ci ont été affaiblies par la crise économique et la crise sanitaire de la Covid-19. Selon le ministre gabonais de l’Économie et de la Relance, ce plan repose sur trois piliers : économique, social et transversal. Ils s’évaluent à 3 000 milliards FCFA sur 3 ans de 2021 à 2023. Cette enveloppe globale est financée partiellement par l’Etat gabonais sur la base de ses ressources propres, soit 33 %. Les partenariats publics privés qui sont en train d’être mis en place devraient permettre au Gabon de financer les 67 % restants. Avec ce nouvel accord, des investisseurs de renommée internationale sont prêts à apporter leurs expertises au processus de développement du pays.