
Le Gabon vient d’accéder à la gouvernance du comité consultatif permanent des nations unies. Il s’agit de celui chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC). Ledit comité bse réunit à Libreville depuis hier jusqu’au vendredi prochain. La passation de pouvoir à la tête du bureau de l’UNSAC s’est effectuée entre le Burundi et le Gabon.
Pendant une durée de six mois, ce dernier dirigera ce comité. Les missions assignées au Gabon à la tête de ce comité sont multiples. Le Gabon est appelé à mener des « activités de reconstruction et de renforcement de la confiance entre les États membres ». Ce sera par des mesures de confiance et de limitation des armements. Plusieurs mécanismes et instruments ont été adoptés dans ce sens. C’est à l’instar de la « Convention de l’Afrique centrale pour le contrôle des armes légères et de petit calibre. Notamment leurs munitions et toutes pièces et composantes pouvant servir à leur fabrication. Mais aussi à leur réparation et assemblage« .
À Libreville, plusieurs thématiques seront abordées. Il s’agit notamment du changement climatique, la revue de la situation géopolitique et sécuritaire en Afrique centrale. Ensuite,il y aura l’accompagnement du processus de transition tchadien et la stratégie régionale de lutte contre la pandémie de la Covid-19.
L’UNSAC compte onze Etats membres. Il s’agit de l’Angola, Burundi, Cameroun, République Centrafricaine, Congo, République démocratique du Congo. S’en suivent le Gabon, Guinée équatoriale, Rwanda, Sao Tome & Principé, Tchad. Ils se réunissent au niveau ministériel deux fois par an pour dresser un état de la situation géopolitique et sécuritaire en Afrique centrale. Ils font, après, un rapport sur les programmes de désarmement et de limitation des armes dans la sous-région.