
Le Gabon abrite depuis mercredi dernier, le 35e congrès de la conférence internationale des Barreaux (CIB). Il se tient à la Cour constitutionnelle de Libreville et connaît la présence effective du numéro 1 gabonais. Le président Ali Bongo a eu l’occasion de revenir sur l’importance des libertés publiques à l’ouverture dudit congrès.
« Le droit et la justice à l’épreuve de la Covid-19 » est le thème retenu pour le compte de cette édition. Pour le président de la République, la bonne jouissance des libertés publiques n’existe que pour autant qu’elle préserve l’ordre public. À l’inverse, l’ordre public n’a pour mission et raison d’être que de garantir à tous et à chacun le plein exercice des libertés publiques« .
Les questions des libertés individuelles et des droits des citoyens sont des sujets sur lesquels le numéro gabonais met un accent particulier. Il l’a d’ailleurs rappelé au cours de l’ouverture de cette conférence. « Depuis bientôt deux ans, nous avons mené au Gabon de nombreuses réformes. En particulier la numérisation de la chaîne pénale et la dématérialisation des actes judiciaires. Ce qui témoigne de notre volonté de modernisation dans un monde en perpétuelle mutation. Nous avons également voté et promulgué un ensemble de lois renforçant la protection des femmes contre les violences en milieux professionnel et familial« .
La conférence sera clôturée ce jour. Pour les professionnelles des métiers de la justice, ce rendez-vous aura porté sur 3 jours de rencontres, d’échanges et de travaux sur des problématiques communes.