
Le gouvernement gabonais prépare l’ouverture d’une cellule d’analyse criminelle avec l’appui d’Interpol. L’organisation internationale de police criminelle va réunir 194 pays membres pour lutter contre la criminalité internationale. La première phase du projet a été mise sur pied. Une formation d’analystes criminels s’est récemment déroulée dans la capitale. Elle s’est inscrite dans le cadre de la poursuite de la modernisation des unités et service de Police.
« Il s’agit d’une formation de renforcement des capacités opérationnelles en matière d’investigations des officiers de police judiciaires. Elle a été organisée par l’Oipc-Interpol. Ceci intervient en prélude de l’ouverture prochaine de la salle d’analyse criminelle. La cellule d’analyse du renseignement criminel au sein des forces de police Nationale sera basée à Libreville. Elle sera érigée en collaboration avec l’Oipc-Interpol », a indiqué le communiqué.
Le projet est en gestation depuis 2019. Cette année-là, Interpol a organisé du 14 au 15 novembre, deux rencontres des chefs de police d’Afrique Centrale. Elles étaient axées sur des questions sécuritaires dans la sous-région. Au terme des travaux, il a été convenu d’ouvrir des bureaux centraux nationaux. Ils permettront de lutter contre la criminalité internationale. Cela permettra à Interpol et ces bureaux d’avoir une meilleure collaboration en matière de lutte contre le crime à l’international.