Le Gabon contracte 20 milliards de FCFA pour l’aménagement des bassins versants de Libreville

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Le gouvernement gabonais vient de contracter 20 milliards de FCFA pour l’aménagement des bassins versants de Libreville. Le prêt a été effectué auprès de la Banque de développement des États de l’Afrique Centrale (BDEAC). Les fonds vont servir à financer le plan complet de réinstallation des personnes affectées par ledit projet. Il s’agit notamment des bassins Gué-Gué, Lowé-IAI et Terre Nouvelle. L’accord de prêt a été signé hier à Libreville entre le ministre gabonais de l’Economie et le président de la Bdeac.

Ce nouveau financement va aider le Gabon à faire face aux nouveaux besoins exprimés par les populations deguerpies de Nkoltang. Il s’agit entre autre « de l’aménagement de la voie d’accès et l’alimentation du site du projet en eau et en électricité« . Le pays avait déjà contracté 40 milliards de FCFA de dette pour financer la première phase dudit projet. En tout, 6904 personnes sont concernées par le projet.

Le plan de réinstallation consistait à la construction à Bikelé de 930 logements. S’en suivront un dispensaire, trois écoles, un collège et d’autres équipements collectifs. Le plan entrevoyait l’édification d’une zone de relogement moderne au bénéfice de ces personnes déménagées. « L’intervention de la Bdeac dans le cadre de cette première phase a permis la construction effective des logements sociaux, des infrastructures scolaires et des équipements collectifs« , a expliqué le président de la Bdeac, Fortunato-Ofa Mbo Nchama.

Le financement porte à 60 milliards de FCFA, la contribution totale de la Bdeac au financement du projet initié par le gouvernement gabonais. Il va permettre de diligenter l’achèvement des travaux pour favoriser l’occupation du site par les populations déguerpies.

L’aménagement de ces bassins versants avait pour but de créer des conditions pour l’évacuation des eaux usées et pluviales. Celles auxquelles la ville de Libreville est confrontée. La réalisation des travaux d’aménagement de ces bassins était conditionnée à la libération préalable des emprises par les occupants.

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