Le Gabon plaide pour une compensation de ses efforts dans la protection de l’environnement

Le Gabon a récemment plaidé pour une compensation de ses efforts dans la protection de l’environnement. Le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba s’est exprimé en ces termes dans son allocution à la 76e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies. Cette requête devrait conforter le Gabon sa politique de lutte contre le réchauffement climatique pour protéger la planète.
« La réalisation de ces engagements est cruciale pour soutenir les efforts des pays comme le Gabon. Celui-ci a d’ailleurs, substantiellement mobilisé ses ressources domestiques dans la mise en œuvre des projets d’adaptation aux changements climatiques et de préservation de la biodiversité » , a déclaré le président gabonais. Ce dernier a mis en exergue la faible émission de carbone du Gabon.« Dans son investissement pour la sécurité climatique, le Gabon séquestre annuellement l’équivalent de 140 mille tonnes de carbone. Dans le même temps, il n’en émet que 35 mille. Ceci équivaut à une différence de plus de 100 mille tonnes de carbone chaque année. L’action du Gabon est ainsi déterminante pour l’avenir de l’humanité tout entière », a expliqué le numéro un gabonais.
Le pays d’Ali Bongo Ondimba est considéré comme un modèle en matière de gestion des forêts en Afrique centrale. Le Gabon est engagé depuis plusieurs années dans la lutte contre le changement climatique et la protection de l’environnement. Le pays a adopté de multiples réformes pour la protection de ses forêts. Le Pays a vu ses efforts récemment récompensés. Le parc national de l’Ivindo a été inscrit au patrimoine mondial de l’humanité après le parc de la Lopé. En juin dernier, la Norvège a décidé d’octroyer un financement d’environ 9,3 milliards de F CFA au Gabon. Ceci pour son engagement en faveur de la protection de ses forêts. Cette enveloppe est la contrepartie du carbone supplémentaire séquestré entre 2016 et 2017, grâce aux mesures mises en œuvre au Gabon dans le but de lutter contre la déforestation.