
La 46ème session du Conseil des droits de l’Homme de l’Organisation des Nations unies (ONU) s’est tenue le mercredi 24 février. A cette occasion, la ministre de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet Damas, a représenté le Gabon, membre de cette organisation depuis octobre 2020. Dans son discours, la ministre a souligné les réalisations du pays en matière de protection des droits de l’homme et a promis d’améliorer les perfections.
Le Gabon a pris diverses initiatives pour la protection des droits des femmes et des mineurs. En novembre 2020, un centre d’appel gratuit a été mis en place pour permettre aux victimes et aux témoins, des entorses aux droits de l’homme, de faire des dénonciations. Cela permettra de déclencher une action publique pour sauvegarder l’intégrité des enfants victimes d’abus, de discrimination et de marginalisation. La ministre a également mentionné la création d’un centre d’examen au profit des mineurs incarcérés à la prison centrale de Libreville. L’objectif est de leur permettre de préparer leurs diplômes nationaux. A cela, s’ajoute l’élaboration d’une stratégie de promotion des droits des femmes et de réduction des inégalités entre les sexes.
Cependant, selon la ministre, des efforts restent à faire et d’autres mesures doivent être prises. Le Gabon entend renforcer ses efforts « de promotion et d’accompagnement de toutes les initiatives en faveur des droits de l’homme, au niveau national et au niveau international», a-t-elle déclaré. Pendant le mandat du Gabon au sein du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, la priorité sera donnée à «la protection des groupes vulnérables, particulièrement les enfants, les femmes, les détenus et la garantie d’une meilleure santé pour l’ensemble de la population», a déclaré la ministre de la justice.