
Le commandant en chef de la police nationale, le général Serge Hervé Ngoma, s’est exprimé à la suite des manifestations du 18 février. Il a dénoncé l’attaque de la police au Cocktail Molotov et fait état d’un guet-apens coordonné. Il a annoncé qu’une enquête serait ouverte pour faire la lumière sur la mort de deux manifestants.
Selon le commandant, les événements du 18 février ont constitué un trouble à l’ordre public. Plusieurs groupes de personnes ont simultanément violé le couvre-feu, mis en place pour protéger la population, contre la pandémie de Covid-19 dans plusieurs villes du pays. «S’agissant de Libreville les heurts les plus violents ont été enregistrés dans les quartiers PK et Nyali Beau-séjour. Alertées par les habitants, les forces de l’ordre se sont aussitôt rendues sur les lieux des infractions », a déclaré le Général Serge Hervé Ngoma. L’accueil réservé aux forces de l’ordre serait les jets de pierres, de cocktails Molotov ou encore de Barre de fer. Cette attaque considérée comme un « guet-apens coordonné » selon le commandant a entraîné« des blessures chez plusieurs membres des équipes d’intervention des forces de l’ordre ».
Par ailleurs, le commandant a ajouté qu’une enquête administrative est en cours pour déterminer les circonstances dans lesquelles les deux manifestants blessés par balles étaient décédés. Selon lui, ces circonstances n’ont pas encore été élucidées. S’il s’avère que des fautes ont été commises, ce qui reste à démontrer, elles seront suivant les lois et règlements sanctionnées », a-t-il déclaré. Toutefois, il dénonce les accusations fausses et diffamatoires portées contre les forces de l’ordre.