
Le ministère de la Justice a démenti toutes les accusations d’attouchements sexuels sur des femmes lors des fouilles en prison. Ces faits ont été fortement relayés dans certains médias, ces derniers jours. Le garde des Sceaux, Erlyne Antonela Ndembet Damas, est montée au créneau pour réfuter les accusations.
Elle l’a fait à l’occasion de son audition devant la Commission des finances, du budget et des comptes économiques de la nation du Sénat lundi dernier. « Les accusations d’attouchements sexuels lors des fouilles au sein de la détention féminine reprises dans les réseaux sociaux ne sauraient être fondées. D’autant que ce sont les femmes chargées de la surveillance au niveau du quartier féminin qui en assurent la responsabilité« , a déclaré le ministre gabonais de la justice, Erlyne Antonela Ndembet Damas. La prison centrale de Libreville bénéficie d’une nouvelle annexe moderne pour les détenues femmes. Les travaux de l’annexe pour les détenus mineurs sont également en cours. Ce qui permettra de désengorger le quartier principal.
Cette sortie du membre du gouvernement intervient dans un contexte où, des médias ont relayé, début décembre, des informations d’une ONG gabonaise baptisée « SOS« . Celle-ci signalait que 102 femmes détenues à la prison centrale de Libreville étaient au bord de la révolte. Elles auraient entamé une grève de la faim. Elles seraient restées cloîtrées dans leurs cellules pour ne pas croiser les gardiens.
Les prisonnières dénonceraient, entre autres, des fouilles qui se transformaient en attouchements sexuels. Il y a aussi des injures, de la malnutrition, la surpopulation ou encore le manque d’accès aux médecins.