
Le Premier ministre gabonais Rose Christiane Ossouka Raponda est victime de mauvaise presse. Le chef du gouvernement gabonais est qualifié ces derniers jours de « globe trotteuse ou d’incompétente« . Ces deux adjectifs sont très fréquents et cachent la mission portée par certains médias. Celle-ci est de salir le Premier ministre au profit de certains de ses propres ministres.
Ces médias prétendent relayer une » certaine opinion publique » ou parfois » l’avis de certains observateurs« . L’identité de ceux-ci n’est pour autant jamais dévoilée. Cette stratégie de presse a payé dans le passé. Elle consiste à attaquer fort une personnalité publique afin d’entrer dans ses bonnes grâces ou de le faire pour le « bénéfice » d’une autre personnalité. Dans le cas du Premier ministre, Rose Ossouka Raponda, il est indéniable qu’il s’agit du second cas. Certains de ses collaborateurs sont forcément à la manœuvre des titres et des articles plus insultants les uns que les autres dont elle est la victime depuis quelques semaines.
Loin du rôle d’informer la population qu’ils se sont eux même dévolus, ces médias se sont transformés en créateurs de Buzz. Le pic de cet acharnement avait été la publication il y a quelques mois d’un soit disant rapport d’évaluation sur les actions du gouvernement. Le fameux rapport avait en ligne de mire la seule Rose Ossouka Raponda. La situation portait à croire qu’elle est la seule membre du gouvernement.
C’est d’ailleurs une constance dans ces rédactions, un acharnement à la frontière de l’injure contre le Premier ministre Ossouka. Curieusement, certains de ses ministres sont encensés à longueur de journée dans les mêmes médias. Le tapis rouge leur est déployé à chacun de leurs mouvements respiratoires. Il s’agit d’une incohérence qui est soupçonnée.
La dernière sortie sur le Premier ministre gabonais est intitulée « qui pour remplacer la globe trotteuse Ossouka Raponda”. Celle-ci semble faire partie de ce type de contenu, un article sorti de nulle part, mais dont le seul but est de placer un nom en orbite. C’était à propos d’un remaniement qui n’existe que dans l’esprit des éventuels commanditaires de ce type de papier.