L’exportation de l’Iboga bientôt régulée au Gabon

Le gouvernement gabonais envisage d’étudier les propriétés scientifiques de l’Iboga. Cette plante est convoitée par les laboratoires partout dans le monde. Elle est vendue à plus de 2 millions de FCFA le kilo à l’international. C’est ce qu’a indiqué le ministre chargé des eaux et des forêts, Lee White au magazine Financial Times.
Au Gabon, l’iboga fait l’objet d’une surexploitation incontrôlée. D’après les autorités, étudier ses propriétés scientifiques présente plusieurs avantages. Cela permettra de réguler son exportation à l’international. Des stratégies adéquates seront mises en place pour que la ressource (brute ou dérivée) soit mieux gérée. La filière en sera mieux encadrée et le gouvernement pourra bénéficier des réels profits de l’Iboga. « L’intention est d’exploiter l’ibogaïne, l’ingrédient actif de la plante iboga », a indiqué Akim Daouda, le directeur général du FGIS.
Le Fonds gabonais d’investissements stratégique (FGIS) a été instruit pour confier son étude à un cabinet de renom.
L’iboga est une plante tropicale reconnue pour ses puissantes qualités hallucinogènes. Elle guérit plusieurs maladies, dont la toxicomanie. Plusieurs centres de réadaptation de la ressource se trouvent au Canada, en Nouvelle-Zélande, au Mexique et au Costa Rica.