L’ONG Brainforest veut lutter contre la déforestation et la pauvreté à travers «cacao sous ombrage»

L’ONG Brainforest a organisé une rencontre le 2 avril 2021 à Libreville sous le thème « La filière cacao au Gabon : enjeux et perspectives ». Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du projet « cacao sous ombrage », initié par l’ONG Brainforest. Il s’agissait pour l’ONG de concilier développement économique et déforestation zéro pour les communautés locales.
«C’est un projet que Brainforest met en œuvre depuis trois ans déjà. Le projet vise à réhabiliter toutes les vieilles plantations de cacao situé dans département du haut Ntem à Minvoul. Nous avons au total 19 bénéficiaires du projet qui ont produit cette année 4,7 tonnes», a déclaré Ariole Meye, le chef du projet.
Le projet a commencé par un renforcement des capacités sur les techniques de réhabilitation des anciennes plantations. Trois pépinières de cacao ont été mises en place dans les différents villages impactés par le projet, selon Ariole Meye. « L’objectif global est de lutter contre la déforestation et la pauvreté en milieu rural au profit des communautés », a-t-il déclaré.
La rencontre a permis à l’ONG de définir les enjeux, les difficultés, les défis et les perspectives liés à la filière cacao. Selon le conseiller du patron de la Caistab, Ernest Guy Menie, «la filière café-cacao nécessite énormément d’argent. Il faut également de la volonté, celle des planteurs». C’est pourquoi, lors de cette rencontre, les acteurs ont initié un plaidoyer pour la mobilisation des partenaires techniques et financiers afin de soutenir les actions des acteurs œuvrant dans ce domaine.
Par ailleurs, des recommandations ont été formulées au cours de la rencontre pour atteindre les objectifs. «La première recommandation est qu’il faut que les planteurs se structurent et s’organisent en coopératives, notamment. La deuxième est qu’il faut que les chercheurs gabonais essaient de travailler pour qu’ensemble, nous ayons des variétés de cacao qui seront la marque de fabrique du Gabon», a déclaré Ariole Meye.