
L’Organisation des Nations unies pour l’éducation (UNESCO) entend apporter son soutien au Gabon pour la réinsertion des détenus. L’organe onusien prévoit un programme d’initiation à l’informatique au profit des jeunes détenus. Il s’agit de ceux de la prison centrale de Libreville, principalement. Des discussions ont été menées jeudi dernier à cet effet. Le ministre gabonais de la justice, Erlyne Antonela Ndembet Damas a reçu à Libreville, le représentant résident de l’UNESCO au Gabon, Éric Vili Bi.
La cérémonie du lancement du programme sera bientôt effective. Le garde des Sceaux gabonais y a été convié. « La réussite de la phase pilote du programme de formation aux métiers du numérique en milieu carcéral devrait aider à mobiliser plus de financement. Ceci auprès de partenaires privés vu l’ambition d’étendre le projet dans le reste des prisons du pays. L’UNESCO entend déployer des projets autres que le numérique. Ceci au niveau des prisons du Gabon« , a indiqué Éric Vili Bi, représentant résident de l’UNESCO au Gabon.
Le ministre de la Justice a réaffirmé la volonté des autorités d’œuvrer à l’amélioration de la condition des jeunes détenus. Elle a également indiqué à son hôte que le Gabon reste disposé à coopérer avec l’organisation Onusienne. C’est dans le cadre des programmes prioritaires communs. Le but de ceux-ci est de donner la possibilité aux jeunes détenus formés de témoigner de ce que le passage en prison n’est pas une fatalité. Erlyne Antonela Ndembet Damas a tenu à repréciser la volonté du gouvernement d’œuvrer au renforcement du partenariat Gabon-Unesco.
Le Gabon a entrepris, depuis quelques années, d’humaniser ses prisons. C’est à travers la formation, et même la scolarisation des jeunes détenus. Grâce aux programmes scolaires, dont bénéficient les détenus, que 21 candidats présentés à la prison civile de Libreville ont décroché leur Brevet d’études du premier cycle (BEPC). Le gouvernement gabonais œuvre en faveur de la formation et de la réinsertion des détenus en fin de peine ou non.