L’UNICEF et la Mairie de Libreville se rejoignent dans une lutte commune. Les deux parties entendent lutter contre l’apatridie. Le programme conjoint citoyenneté et protection sociale pour la province de l’estuaire vient d’être initié à cet effet. Il a été officiellement lancé hier à l’hôtel de ville de Libreville.
L’Unesco et la Mairie de Libreville veulent apporter une solution à ce problème. Pour l’édile de Libreville, Christine Mba Ndutume Mihindou, ce phénomène est à éradiquer. Le lancement dudit programme va faciliter la couverture sociale de plus d’un enfant au Gabon. C’est une couverture rendue difficile par le paramètre de manque d’actes de naissance.
Selon les chiffres, ce phénomène datant d’il y a trois ans fait déjà près de 7 400 enfants invisibles au Gabon. Ces derniers ne disposent pas d’acte de naissance et ne sont pas légalement enregistrés. Cette proportion est marginale au vu de la réalité.
L’apatridie est répandue dans de nombreux pays africains. En 2017, 22 000 enfants étaient concernés par ce phénomène au Gabon. Un an après, une première phase d’une opération menée entre le Gabon et l’ONU avait permis de régulariser 15.000 dossiers d’enfants sans acte de naissance. Mais 7.400 enfants n’ont pas encore eu cette chance.
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