
« Le gisement de dolomie a fait l’objet d’une publication de banc avant son attribution ». C’est ce qu’a affirmé le ministre gabonais des mines Vincent de Paul Massassa. C’était hier en réponse aux questions du député Barnabé Indoumou Mamboungou. Une série de questions orales d’actualité a été adressée au ministre au sujet de l’exploitation du gisement de Dolomie à Lastourville.
L’exploitation a été délivrée à la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog). Cette décision aurait été faite dans un contexte qualifié de « discret » ou « à la sauvette » par le parlementaire. Le ministre affirme que toute une procédure a été engagée avant l’attribution du gisement au Comilog. « Cette carrière a fait l’objet d’une étude d’impact environnemental et social. Elle a été réalisée conformément aux textes légaux et réglementaires en vigueur en territoire gabonais. Les études ont été conduits sous la validation du ministère en charge de l’Environnement. Une consultation publique des populations résidant a également été effectuée au préalable en collaboration avec les autorités locales de Lastourville. »
Toutes ces démarches ont été validées par les autorités de Libreville et de Lastourville. A la suite de cette validation, le site a été attribué à la Comilog sous autorisation d’exploitation temporaire en 2016. Cette prérogative était renouvelable pour une durée de deux ans renouvelable deux fois.
La Comilog a déjà fait renouveler le contrat en 2018 à la suite de la période d’exploitation. Elle a également adressé un nouveau renouvellement de son autorisation temporaire d’exploitation de la carrière.
Entre temps, les modalités d’attribution de carrière minières ont été revues. La durée d’une autorisation est désormais limitée à 3 ans, renouvelable autant de fois que nécessaire.