
Le Gabon dispose désormais de trois nouveaux outils d’aide à la décision du système sanitaire. Ces instruments sont mis sur pied dans le cadre de l’exécution du projet e-Gabon système d’information de santé au Gabon (E-GabonSIS). Ils visent à optimiser le pilotage de politique sanitaire et à relever les indicateurs santé au Gabon. Fruit de 2 années de travaux, la remise officielle de ces données stratégiques au ministre de la Santé a eu lieu mercredi dernier à Libreville.
Tableau de bord général de la santé, carte sanitaire et annuaire statistique sont les trois instruments désormais disponibles au Gabon. « L’annuaire statistique sanitaire permet effectivement de disposer des informations sur ce qui se passe à l’intérieur du système de santé. Pour les gouvernements, c’est important de savoir de quoi souffrent les populations. Quels sont les problèmes que les services rencontrent et comment on peut améliorer la prise en charge« , a déclaré Aboubacar Inoua, représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon le ministre gabonais de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, la production de ses 3 documents est un objectif fixé par le président Ali Bongo Ondimba. C’est dans le cadre de l’exécution du Plan d’accélération de la transformation (PAT).
Au Gabon, les patients se plaignent souvent de la qualité du service au sein des structures hospitalières publiques. E-GabonSIS vise l’amélioration de la prise en charge des malades, la situation sanitaire du pays et l’efficience des structures de santé. Cette innovation technologique vient ici apporter des réponses à plusieurs questions en rapport avec l’accès des soins médicaux au Gabon. Le but visé est de permettre au plus grand nombre de malades,vivant dans les zones reculées surtout, de bénéficier de certaines prestations de santé. « Considéré jadis comme un rêve, aujourd’hui le système de santé du Gabon est une réalité. Ceci au vu des réalisations actuelles non-négligeables à l’exemple de la tel-échographie. Elle permet d’améliorer la prise en charge des femmes enceintes dans les zones reculées telles que Coco-Beach », a indiqué Emmanuel Assoumou Nka, coordinateur du projet eGabonSIS.