Réformes : suppression de l’Agence nationale des parcs nationaux
Le gouvernement a décidé en Conseil des ministres, le vendredi 19 février, de supprimer l’Agence nationale des parcs nationaux. Les actifs de cette agence sont transférés à l’Agence nationale de préservation de la nature (ANPN). Selon le secrétaire exécutif de l’ANPN, Christian Tchimembela, cette réforme gouvernementale vise à redéfinir la politique environnementale.
Cette décision découle de la volonté du chef de l’Etat de voir les mêmes exigences en matière de protection de l’environnement et de la biodiversité, appliquées aussi bien sur l’ensemble du territoire que celles mises en œuvre dans les parcs nationaux, a déclaré le secrétaire exécutif de l’ANPN. Cette réforme vise à lutter efficacement contre le trafic d’animaux sauvages, les conflits homme-faune et le risque de propagation de maladies telles que le virus Ebola par la viande de brousse. La réalisation de ces objectifs permettra au Gabon de devenir un pays leader en matière de préservation et de gestion durable des ressources naturelles. Selon Christian Tchimembela, ce projet de loi, qui a été adopté, « a pour objectif premier de poser les bases de la nouvelle politique environnementale de notre pays en répondant, par la même occasion, aux aspirations sociales des populations».
Le projet de loi, qui a été adopté par le Conseil des ministres, répond aux besoins de justice sociale de la population et à son souci de sécurité alimentaire. Il s’agit d’un texte hautement stratégique. L’ANPN aura besoin du soutien de l’État pour mener à bien cette mission résultant du changement. Elle devra couvrir l’ensemble du pays. Mais, « Les problèmes sont multiformes et l’ANPN n’est aujourd’hui pas suffisamment équipée pour tous les appréhender », a déclaré Christian Tshimembela.