
Trois nouvelles structures administratives sont en cours de création au Gabon. Elles vont contribuer à la gestion efficace du secteur des hydrocarbures et des Mines gabonais. Il s’agit d’une réorganisation de la direction générale des études et laboratoires (DGEL). Cette structure est intégrée au ministère gabonais du Pétrole, du Gaz et des Mines. Elle va abriter dans les tous prochains jours, les trois nouvelles structures administratives. Il s’agit des directions du laboratoire des hydrocarbures et du laboratoire des produits minéraux. Il y aura également la création du service des études, affaires juridiques et des statistiques.
Il s’agit d’une réorganisation annoncée au terme du conseil des ministres tenu vendredi dernier à Libreville. Le projet de texte a été homologué par le gouvernement. Il a pour objectif de combler le vide juridique induit par l’évolution du secteur des hydrocarbures et des mines.
« Ce projet de texte harmonise l’organisation et les attributions de la Dgel. Et ceci avec la règlementation du secteur des hydrocarbures et minier gabonais. Notamment en matière du biocarburant ou de l’agrocarburant et des lubrifiants. Mais aussi des produits gaziers, des produits minéraux et les règles Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement», a détaillé le communiqué final des travaux.
La Dgel assurait le contrôle de la qualité dans les domaines pétrolier, gazier et minier. Mais aussi dans les ressources hydrauliques avec les services centraux et territoriaux. L’éclatement de celle-ci permettra ainsi de gérer les hydrocarbures et le domaine minier de manière sectorielle pour un meilleur suivi.
L’économie gabonaise repose en particulier sur ce secteur. Ce dernier a représenté à lui seul, 37,7% du Produit Intérieur Brut en 2020 et 70,5% des exportations totales du pays. La crise sanitaire a fortement bouleversé ce marché. Ceci a occasionné, une surabondance de l’offre qui a pesé sur les prix du baril.