Renvoi de la troupe gabonaise du Minusca : aucune preuve d’agression sexuelle établie à ce jour

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Dans l’affaire du renvoi de la troupe gabonaise du Minusca, l’équipe gabonaise mise sur pied pour mener les enquêtes sur le terrain a livré un pré-rapport. À ce jour, aucune preuve d’agression sexuelle comme évoquée par l’ONU n’a été retrouvée. Le porte-parole du gouvernement gabonais, Jessye Ella Ekogha vient de livrer les premiers résultats issus des enquêtes menées par ladite commission. Le membre du gouvernement s’est confié à la presse gabonaise ce jour. Les échanges étaient en direct sur la Page Facebook du gouvernement gabonais. 

« Les enquêtes effectuées n’ont révélé qu’une seule chose à ce jour. L’ONU et les équipes sur place n’ont été en mesure de présenter qu’une seule personne. Il s’agit d’une jeune dame de 20 ans qui aurait eu des relations sexuelles consenties avec l’un des membres du contingent gabonais. Un enfant est né de cette union. Approchée, la jeune mère n’a souhaité recevoir qu’une garantie de pension alimentaire. Nos équipes travaillent pour vérifier la paternité de cet enfant et pour que les dispositions nécessaires soient prises« , a déclaré Jessye Ella Ekogha, porte-parole du gouvernement. 

Les accusations formulées par l’ONU pour le rapatriement du contingent gabonais ne sont, à ce jour, pas vérifiées. Elles sont « complètement infondées » selon le porte-parole du gouvernement, Jessye Ella Ekogha. Sur les cinq allégations d’agression sexuelle signalées, aucun témoin à ce jour n’a été présenté à la commission d’enquête mise sur pied par le Gabon. Cette commission est composée d’officiers gabonais. Elle travaille en collaboration avec les autorités centrafricaines. « Il y a eu des auditions à l’endroit de certaines ONG et d’autres organisations qui auraient pu relever ces faits« , a ajouté le membre du gouvernement.

Jessye Ella Ekogha réaffirme à nouveau l’engagement pris par le Gabon pour sanctionner toutes personnes pouvant se rendre coupable de tels actes. Il indique néanmoins qu’il ne faut pas réduire l’engagement du Gabon vieille de 25 ans aux côtés du Centrafrique dans cette lutte pour la paix. Ceci pour d’éventuelles allégations sexuelles.

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