
Rose Christiane Ossouka Raponda a représenté le Gabon jeudi et vendredi dernier au sommet virtuel organisé par le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. Occasion pour elle, de souligner l’importance du plan triennal d’accélération de la transformation (PAT) au cœur du modèle de développement du pays. Un plan porté entres autres sur la promotion du secteur agricole.
» Le PAT donne une place de choix au secteur agricole. La mise en œuvre de ce plan se traduit par la mise à disposition du plus grand nombre de terres agricoles dont les titres fonciers sont sécurisés. Ceci par l’accès facilité aux intrants ou encore par un accompagnement de qualité tant vis-à-vis des petits producteurs que des investisseurs directs étrangers », a indiqué Le premier ministre gabonais. Le Gabon dispose désormais d’une Commission Nationale d’Affectation des Terres (CNAT). Le PAT s’accentue également sur la protection de l’environnement. Le Gabon s’est doté ces dernières années d’un dispositif permettant de maîtriser ses émissions de gaz à effet de serre. 13 parcs nationaux et 20 aires marines protégées ont été déjà mis en place. Le gouvernement a également pris une ordonnance sur les changements climatiques. « Tous ces efforts nous permettent de préserver notre forêt et la richesse de sa biodiversité. Forêt qui absorbe aujourd’hui près de 100 Millions de tonnes de carbone par an ! », a ajouté, le membre du gouvernement gabonais.
Il revient désormais au Gabon de pérenniser sa politique de lutte contre les changements climatiques tout en bénéficiant du maximum de soutien de la communauté internationale. Le pays devra relever le défi de la cohabitation paisible et harmonieuse entre l’homme et la faune en territoire gabonais. « Le Gabon invite l’ensemble des autres Etats à adopter une feuille de route. Celle-ci basée sur des politiques qui concilient capacité à atteindre l’auto-suffisance alimentaire et préservation de notre planète. Ce n’est qu’ensemble, solidaires, que nous réussirons à relever le défi ! », a conclu Rose Christiane Ossouka Raponda.
Ces assises ont regroupé pendant une journée et demie, des chefs d’Etat, des ministres et des représentants des agences onusienns. Ces derniers se sont succédé pour donner des signaux d’engagement afin de transformer les systèmes alimentaires. L’enjeu de ce sommet est de les mettre en accord avec les dix-sept objectifs de développement durable (ODD) pour 2030. Notamment dans la réduction de la pauvreté, faim zéro, égalité hommes-femmes ou encore protection des écosystèmes.