
L’organisation non-gouvernementale Sos Prisonniers du Gabon a lancé une alerte contre les discriminations enregistrées à la prison centrale de Libreville. Les résidants du centre pénitencier subissent des traitements jugés inadéquats par l’organisation.
En effet, les visites aux prisonniers ont repris depuis quelques jours à la maison d’arrêt de Libreville. Cette reprise intervient un an environ après les restrictions initiées par las autorités du centre à cause de la pandémie. Désormais, les visiteurs ne sont autorisés que sur présentation d’un test de Covid-19 négatif et d’une carte d’identité. Mais, certains prisonniers et leurs familles seraient victimes de discriminations.
L’Ong s’est exprimée dans un communiqué rendu public dimanche dernier. “Certaines familles venaient avec un test Covid-19 mais ne se sont pas vues délivrer un permis de communiquer avec les prisonniers. D’autres ont pu obtenir des permis de communiquer et le test Covid-19. Mais ils n’ont pas pu avoir accès à leur parent incarcéré comme la famille du détenu Bertrand Zibi Abeghe », a expliqué SPG. L’organisation condamne également un chamboulement effectué sur les jours de visites et de rationnement des prisonniers. Ces modifications n’ont fait l’objet d’aucun communiqué officiel qui cause des perturbations au sein de la maison d’appel.