
Purity* (10yrs) drinks water from a tap connected to an Oxfam solar piped water system in Bubi District, Zimbabwe.
Le Gabon veut se doter d’un code régulateur du traitement et de la distribution d’eau. Il s’agira d’un texte spécifique pouvant réglementer l’utilisation du liquide précieux qu’est l’eau. Ce code est censé traiter les questions liées à la conservation, la protection et à l’utilisation rationnelle de l’eau. C’est l’un des défis actuels du ministère gabonais de l’Énergie et des Ressources hydrauliques. Il s’agit d’une résolution prise après plusieurs séances d’échanges avec les parties impliquées.
Le ministre gabonais de tutelle a discuté avec les agents de la société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), le conseil national de l’eau et de l’électricité. Alain-Claude Bilie-By-Nze s’est également entretenu avec les associations de consommateurs. Ces rencontres ont tenu sur plusieurs semaines.
Le texte code de l’eau sera bientôt en examen en Conseil des ministres. Il devra déterminer tous les acteurs qui agissent autour de l’eau. Partant des acteurs institutionnels à l’exemple de l’Etat, puis des collectivités locales, les entreprises de production et de distribution. Tout un système sécuritaire sera mis en place pour avoir une eau potable de bonne qualité. Et pour mieux préserver la santé des populations.
Lorsque le code sera amendé, il servira à l’aboutissement de l’ouverture du marché de traitement et de distribution du Gabon. Des opérateurs différents peuvent naître entre deux capitales provinciales. Toute une collectivité locale pourrait être amenée à produire de l’eau. Le code prévoira une répartition du marché. Des petits opérateurs pourraient traiter et distribuer le liquide dans certaines zones. Plusieurs acteurs pourront également contrôler la qualité des services des opérateurs chargés du traitement et de la distribution de l’eau. Tout ceci dans le strict respect de l’environnement.