
La douane gabonaise retrouve peu à peu ses lettres de noblesse. Avec la nouvelle direction générale à la tête de l’unité, un élan de révolution est au rendez-vous. Les efforts entrepris par Boris Atchougou Admina commencent à payer. Depuis son arrivée à la tête de l’unité en octobre dernier, il enchaîne des réformes pour faire régner la transparence.
Depuis quelques mois, la Douane gabonaise s’inscrit dans une nouvelle dynamique. Celle notamment de l’éthique, la transparence et l’optimisation dans la mobilisation des recettes publiques. Aujourd’hui, à l’hôtel des Douanes sis à Oloumi, il règne un air de prestige. Le bâtiment était réputé ouvert à tous les arrangements au mépris des caisses de l’Etat. Il est désormais une forteresse, loin des tentations.
Le directeur générale des Douanes et Droits indirects (DGDDI) s’est engagé à « reverser toutes les ressources, y compris celles qui sont dissimulées un peu partout, au Trésor public gabonais ». Un engagement à la transparence qui a mis fin à de nombreux trafics au sein des douanes gabonaises . Il s’agit là d’une volonté de mettre fin à la corruption. Le patron de la douane gabonaise, s’évertue à suivre la feuille de route qui lui a été confiée par les plus hautes autorités du Gabon. Une mission cruciale en cette période où le budget de l’Etat a été fortement affecté par la riposte contre la pandémie sanitaire.
Le douanier est un maillon essentiel du développement du Gabon. Ils sont les collecteurs par excellence des recettes publiques. Ce vent de révolution va redorer le blason de cette unité. Il est d’ailleurs très bien accueilli au sein des agents, partenaires et du gouvernement.