
La cour constitutionnelle a récemment validé les réformes effectuées au sein du code civil par le gouvernement gabonais. Elles permettent aujourd’hui aux couples d’effectuer un divorce à l’amiable. Le domicile conjugal est choisi conjointement par les deux époux. Chacun des époux peut avoir un domicile qui lui est propre dans les conditions prévues par la loi ou avec l’autorisation du Président du Tribunal. Par l’effet du mariage, les époux s’obligent à la communauté de vie. Les époux se doivent mutuellement respect, protection, fidélité, secours et assistance.
Les époux assument conjointement la direction morale et matérielle de la famille et la prospérité de celle-ci à élever leurs enfants et à préparer l’établissement de ces derniers. Chacun des époux peut faire ouvrir, sans le consentement de l’autre, tout compte de dépôt ou de titres en son nom. Chaque conjoint peut exercer la profession de son choix et peut, pour les besoins de cette profession, aliéner ou obliger seul ses biens propres. Le divorce peut être prononcé par consentement mutuel des époux ou à la demande de l’un des conjoints. Il peut être prononcé pour les faits d’adultère caractérisés par une liaison extraconjugale entretenue par un conjoint. La condamnation ferme de l’autre époux à une peine privative de liberté égale, pour tout excès conjugale, l’alcoolisme, la violence. Le divorce peut être également prononcé à la demande d’un conjoint, soit lorsque deux époux vivent séparés de fait depuis trois ans.
La cour constitutionnelle a validé tout comme cette réforme, la totalité des réformes entreprises par le gouvernement gabonais. Celui-ci vise à améliorer les conditions de vie des Gabonais. Le gouvernement travaille pour la valorisation des femmes gabonaises, pour la protection de leur droits et leur émancipation. Le Gabon milite également pour l’égalité Homme-femme.