Vincent de Paul Massassa expose le plan de transition énergétique du Gabon en Arabie Saoudite

Le ministre gabonais du Pétrole, Vincent de Paul Massassa a exposé le plan de transition énergétique du Gabon au Sommet sur l’initiative verte en Arabie Saoudite. Il y a été invité par son homologue du Royaume d’Arabie Saoudite, Mohammed bin Salman Abdulaziz Al Saud. Le ministre gabonais a participé au Sommet tenu à Riyad, les 23 et 24 octobre derniers.
Le membre du gouvernement gabonais a présenté, aux participants au sommet, les efforts consentis par le Gabon pour amorcer la transition vers des énergies plus propres. Vincent de Paul Massassa a notamment présenté le projet gabonais relatif au gaz torché comme la clé pour amorcer la transition énergétique au Gabon. Ce gaz peut être utilisé comme carburant pour les centrales thermiques de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). C’est pareil pour les véhicules en lieu et place du gasoil. Cette transition du gasoil vers le gaz vise à réduire considérablement les émissions, ainsi que l’empreinte carbone. Cela pourra faire du Gabon, une des économies les plus propres du monde.
Le Gabon, comme l’Arabie Saoudite, est engagé dans la protection de la nature pour l’amélioration de la qualité de vie et la protection des générations futures. Pour atteindre les objectifs escomptés, le secteur des hydrocarbures devra s’arrimer à la transition énergétique. Cela permettra au pays de jouer pleinement son rôle dans la résolution de la crise climatique enregistrée actuellement. Selon le ministre gabonais, il s’agit d’aller progressivement vers les énergies moins polluantes à l’instar du gaz.
Selon Yann Livulibutt Yangari, chef de la Task Force stratégie gazière du plan d’accélération de la transformation (PAT), le Gabon torche environ 35 milliards de pieds cubes de gaz. Cela représente à peu près en quantité énergétique, 200 mégawatts d’électricité. » C’est-à-dire que nous brûlons assez de gaz pour pouvoir générer toute l’électricité additionnelle nécessaire au Gabon« , a-t-il expliqué. Ce gaz est pourtant jeté, brûlé.
Le Gabon détient des réserves prouvées de gaz naturel d’environ 29 milliards de mètres cubes. Ils se présentent essentiellement sous forme de gaz associé. Cette réserve n’est pas assez exploitée pour le moment. 90 % de sa production est réinjectée dans le sous-sol, ou brûlée, faute de débouchés économiques.